
Visuel du coffret de l’œuvre rohmérienne, © Nine Antico
Rohmer. La mer. Les prières. L’éphémère.
Les Contes des quatre saisons.
Son Compte d’hiver.
Ma nuit chez Maud.
Les nuits de la pleine lune.
Le genou de Claire…

Couverture du DVD de Conte d’hiver, © Médiathèque Chalucet

Les nuits de la pleine lune, © Nine Antico

Une représentation de Ma nuit chez Maud, © Nine Antico
Avec Rohmer, tout n’est pas clair. Ses films peuvent agir comme des éclairs ; tantôt ils bouleversent, tantôt ils éclairent. Son oeuvre est foudroyante et renversante pour certains, profondément ennuyante pour d’autres. À mes yeux, elle est à la fois harmonieuse et polyvalente, séduisante et enivrante.
Rohmer nous pousse à penser et à dépasser certaines banalités. Dans son univers, l’Amour est décortiqué, épluché, savouré ! La société aussi est scrutée et des certitudes sont renversées. Après tout, Rohmer était avant tout un philosophe... Il était aussi prof et compositeur de chansons. La ballade de matelot qu’il a composée pour Conte d’été résonne à la fois des doutes, de la légèreté et de la liberté.

Couverture du DVD de Conte d’été, © Médiathèque Chalucet
La création résonne avec l’été, et vice versa, dans l’imaginaire rohmérien…
chaleur, ampleur, légèreté, lourdeur,
ardeur, bonne et mauvaise humeur,
beauté, bonté, malice et malheur
sont au rendez-vous sur les plateaux de ce poète-réalisateur.
En somme, avec Rohmer, c’est la vie à pleines dents et de plein cœur !

Dessin inspiré de L’amour l’après-midi, © Carnets du cinéma